The Cheppang Hill Trek
● Aimeric Ferlay
(Ca c’est une vue de la colline qu’on était en train de grimper (on est partit de tout en bas, là où c’est plat !!)
Pour les non anglophones, on appellera ça une marche dans les collines Cheppangs. Avec un “local guide” (ou celui qui et né dans les collines et qui les connait donc environ par coeur !) et Ishwori, notre traductoguide, nous sommes partis à l’assaut des “collines” ou plutôt moyennes montagnes, qui surplombent Chitwan et son Parc ! 4 jours pour une grande aventure à la rencontre des populations Cheppangs peuplant ces collines, la découverte d’une immense hospitalité !
Première étape, Shaktikor (355 m) jusqu’à Jyandala (entre 1 500 et 1 600 m), c’est-à-dire un gros gros … gros dénivelé pour un premier jour placé sous le signe de la souffrance ! Une grosse pente, peu de plats, premier jour fini péniblement en 6 h, dur dur !! Mais bien content d’arriver en haut !
Là haut (tout en haut), c’est Siraichuli, le point culminant de la région à 1945 m, on devait y aller, se lever à 4h du mat’ pour aller voir le lever du soleil qui s’annonçait magnifique, enfin bon le programme rêvé quoi ! Je me demande vraiment pourquoi on y est pas allé…
Ca c’est le “homestay” où l’on a dormi la première nuit !
Ca c’est la vu de la maison au levé vers 6h30 environ ! J’avais dit que ça valait le coût
(Un autre point de vue du soleil au matin !)
Après un petit thé à la mode népalaise, nous voilà partis pour le deuxième jour !
Tout d’abord, les chemins nous ont conduit jusqu’à Hattibang, petit village tranquille où l’on a pu déguster un super dal bhat de derrière les fagots ! Mais également des “suntala” fraiches cueillis directement sur l’arbre, hummmm !!
Des arbres comme ça, pleins à craquer partout autour de nous !!
Les fameuses “suntala” ou oranges pour les ignares (ou ceux qui ne connaissent pas la traduction d’orange en népali !! Ignare !!)
(Hattibang, petit village perché, juste en face de l’immensité himalayenne !)
Après avoir bien mangé, bien bu, avoir été accueilli avec des oranges, nous repartons également avec des oranges, qui nous donnerons des forces pour la suite !
Sur la route, nous avons droit à de magnifiques points de vue sur l’Himalaya !
Nous croisons quelques habitants souvent très jeunes, ce qui nous fait relativiser sur notre effort et sur notre condition de touristes !
(Nous croisons des habitants sur la route qui nous offrent des oranges (nous ne les connaissons absolument pas, nous sommes simplement des voyageurs !)
Puis nous arrivons dans le village de Kaule, après une journée de marche bien plus raisonnable que la veille !
Encore un village totalement envahit d’oranger, où nous sommes encore accueillit avec… des oranges !!
Nous avons la chance de visiter une plantation de thé très récente :
Un plant de thé !
La fleur !
Le champ de thé. Il n’en est pas encore au stade de production commerciale, car trop jeune. Pour faire du thé, on ne récolte que les jeunes feuilles, nouvellement formées. Ainsi, sur une plantation de 5 000 pieds, on ne peut récolter qu’un seul petit kilo de feuilles pour le thé ! Mais le thé, ça se vend cher.
Le saviez-vous ?! : Thé vert et thé noir provienne de la même plante ! Le thé vert ne subit aucune transformation, il représente les feuilles de meilleurs qualités du plant, il est donc vendu plus cher. Le thé noir va subir une transformation, car formé à partir des feuilles de moins bonne qualité ! Alors que l’Europe n’est pas un gros consommateur de thé (en comparaison du Népal !), le thé de meilleur qualité est exporté en Europe, les népalais et autres indiens qui boivent du thé plusieurs fois par jour, tous les jours (je peux en témoigner !), n’ont droit qu’à la deuxième qualité. Cherchez l’erreur…
Troisième étapes : Rejoindre le petit village d’Uppardang Gadi, en franchissant la colline de Chisapani Tar !
Encore et toujours l’Himalaya (et particulièrement le massif des Annapurnas), on s’en lasse jamais !!
Le village d’Uppardang Gadi (que j’avais déjà visité) :
Sa petite école, qui accueillent jusqu’à 70 élèves pour seulement 4 professeurs ! Les élèves venant des villages “voisins”, c’est-à-dire des collines alentours ont beaucoup de marche à faire pour venir à l’école et ne viennent donc pas tous les jours. C’est pareil pour les profs (ce qui est un peu scandaleux !). Le jour où nous y étions, seulement 25 élèves et 2 profs étaient présent !
Les élèves de l’école
Les cultures de moutarde (jaune) et de sarrasins (rose/rouge), toutes en fleurs à cette époque, offrent un paysage magnifique !
Nous avons même eu le droit à un superbe couché de soleil !
Le dernier jour, c’est la descente pour rejoindre la plaine !
Encore une expérience unique riche en paysage, mais également en rencontre et en enseignement !