LE NÉPAL OUBLIÉ
Neuf mois après les deux séismes d’avril et mai 2015 qui ont dévasté le Népal, causant plusieurs milliers de morts et de blessés et détruisant autant de maisons, tout ou presque reste à faire.
Les déplacés vivant dans des abris temporaires redoutent l’hiver et les villages les plus reculés sont confrontés à la lenteur de la reconstruction.
L’aide gouvernementale arrive au compte-goutte, ou elle est inexistante, l’aide internationale reste bloquée en attendant la conclusion d’accords avec les autorités locales.
Sur place, les organisations d’aide font face à des difficultés parfois insurmontables, amplifiées par la tourmentée transition politique du pays et le blocage de la frontière entre l’Inde et le Népal.
Cette fermeture entraîne le rationnement du gaz et du carburant, alors que les médicaments commencent cruellement à manquer, crispant une population en proie au désespoir.
Dans ce contexte de grande tension,La Cité va publier sur son site web une série de reportages au Népal. Plus précisément dans la région rurale de Banepa, à trente-cinq kilomètres à l’Est de Katmandou. Un couple de lecteurs du journal y sont actifs depuis avril 2014.
Avec leur organisation, Living Research Laboratory, association de droit suisse, ils tentent d’améliorer le quotidien des 550 familles népalaises vivant dans les collines surplombant la petite ville de Banepa.
Ils seront à la fois les yeux et les oreilles de La Cité, nos relais dans cette zone sinistrée où la vie quotidienne est liée à un fil, celui de l’espoir.
Source – le Journal La Cité