Huit épouses, 60 enfants ensemble !
(Tan bahadur au milieu avec ses épouses. photo-Birendra, kantipur)
Dui Patni Ko pooi, kunaabasi Roi’ (un mari de deux femmes pleure au coin).
Ce proverbe est très populaire dans la société népalaise. Mais Tan bahadur Pulam 71 ans, de Juluke Damarbeshi du District d’Arghakhanchi semble très heureux avec ses huit femmes. La loi Népalaise interdit d’épouser plus d’une femme. Mais cette loi ne semble pas le concerner !!
Il a huit femmes et il n’y a ni conflit ni combat dans sa famille. Ils vivent tous heureux ensemble. Avec un air très charmant et amical Manbahadur rit ” je me suis marié de l’une à l’autre. Enfin je suis arrivé à huit hahahahahaha ”.
Son premier mariage était à l’âge de 18 ans. De la première femme, il a un fils et quatre filles. De la seconde, trois filles et deux fils. Deux filles de la troisième. Quatre filles et deux fils de la quatrième et un fils de la cinquième. Deux fils de la sixième. Parmi eux quatre fils sont allés à l’étranger pour travailler et un fils vit à Katmandou. Avec ses fils, ses filles, ses petits-fils et petites-filles, il y a en tout à présent 60 personnes dans la famille et ils vivent tous ensemble.
Pulami possède des terres dans cinq lieux différents. Pendant la saison de travail d’agricole dans les champs, ses cinq épouses sont dispersées aux différents endroits. Une fois les cultures récoltées, ils restent ensemble dans la même maison.
«Même si nous sommes huit femmes avec le même mari nous ne nous disputons pas. Avant de me marier avec lui, je savais qu’il avait déjà quelques femmes” dit Sushila le plus jeune épouse de pulami , «nos parents sont morts quand nous étions petits et nous étions en difficulté, nous avons donc deux sœurs qui se sont mariées avec la même personne. Nous sommes contentes ».
Mais sa première femme Khumasar est incapable de travailler. Elle dit «Au début, quand il a amené sa seconde épouse j’étais très en colère. Après quelques mois, j’ai encore ressenti de l’amour pour lui. Mais peu à peu il a épousé sept femmes de plus. Il y avait moins de travail et de la difficulté à travailler. Nous avons commencé à nous habituer.”
“Dans la radio, nous entendons souvent “le mari n’a pas donné assez à manger, il ne s’est pas s’occuper des femmes et les femmes ont déposé un dossier à la cour etc.. Mais nous n’avons jamais eu ce problème. Il nous aime aussi dit Tila son autre femme.