Quelques faits du Népal

CARTE D’IDENTITE DU NEPAL

Capitale Kathmandu.
Superficie : 147 180 km².
Point culminant : le mont Everest (8 850 m).
Population : 29 500 000 habitants.
Densité : 197 hab./km².
Espérance de vie : 60 ans.
Monnaie : roupie népalaise.
Langues : népali (officielle),.
Chef de l’État : Madhav Kumar Nepal (depuis mai 2009).
Revenu mensuel moyen : 4 000 Rps (40 €).
Sites inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco : la vallée de Kathmandu (1979, étendu en 2006, soit Durbar Square à Kathmandu, Patan et Bhaktapur, les stûpas bouddhistes de Swayambu et Bodhnath, ainsi que les temples hindous de Pashupatinath et Changu Narayan), le parc national de Chitwan (1984), le parc national de Sagarmatha (Everest ; 1979) et Lumbini, lieu de naissance du Bouddha (1997). 

INFORMATIONS PRATIQUES 

Décalage horaire :

Le décalage horaire entre Paris et Kathmandu est de 4h45, durant la période de l’horaire d’été en France et de 5h45 durant la période de l’horaire d’hiver.

Ainsi

Durant l’horaire d’été, quant il est midi à Paris il est 16h45 à Kathmandu

Durant l’horaire d’hiver, quant il est midi à Paris, il est 17h45 à Kathmandu 

Devises népalaises :

La devise népalaise est la Roupie.

Il n’est pas possible de s’en procurer en France, mais uniquement au Népal. Le change s’effectue dans les banques, les hôtels et les bureaux de change.

Il existe de rares pièces de 1 roupie, mais pour l’essentiel il s’agit de billets (5, 10, 20, 50, 100, 500, 1000 roupies).

Avec 1 euros vous obtiendrez entre 100 et 110 roupies népalaises.

Attention : Ces chiffres n’ont aucune valeur officielle actuelle, puisque le taux change chaque jour.

Connaître le taux de change au jour le jour :

 http://www.exchange-rates.org/currentRates/P/EUR 

AMBASSADE DU NEPAL 

Ambassade du Népal 45 Bis Rue des Acacias 75017 PARIS Tél. 01 46 22 48 67

http://consulat-nepal.org 

Avant d’effectuer un voyage au Népal, il est indispensable de se renseigner sur la situation auprès de l’ambassade du Népal à Paris ou sur le site du ministère des Affaires étrangères

Tous les Français de passage sont très vivement invités à identifier la localisation de l’ambassade de France, pour pouvoir s’y rendre rapidement à pied en cas de problème, et à remplir le formulaire en ligne disponible sur la page d’accueil du site internet de l’ambassade. 

AMBASSADE DE France AU NEPAL 

Ambassadeur : M. Jean-Charles DEMARQUIS

Adresse : Lazimpat – BP 452 – Katmandou

Tél : [977] (1) 44 12 332 / 44 14 734

Fax : [977] (1) 44 18 288

Internet : http://www.ambafrance-np.org/

Courriel : [email protected]

VISA 

1/ POUR SE RENDRE AU NEPAL UN VISA EST NECESSAIRE et le passeport doit être valable encore au moins 6 mois après la date de demande de visa. 

Le consulat du Népal est habilité à délivrer des visas touristiques – soit dans les locaux du consulat, Pour cela le consulat est ouvert chaque mardi et jeudi de 18 heures à 20 heures – soit par correspondance, (délai maximum de 10 jours, sauf problème postal) Voir les documents joints (formulaire et procédure d’obtention par correspondance). il s’obtient également très facilement à chaque poste-frontière, ou encore à l’aéroport de Kathmandu (prévoir 2 photos d’identité et un peu d’attente, la police des frontières n’étant pas très rapide). Le consulat peut délivrer des visas touristiques à des personnes de nationalité française, mais aussi à toute personne d’une autre nationalité, résidante ou non sur le territoire français, dans les limites de la législation népalaise. 

2/ DATE DE DELIVRANCE ET VALIDITE DES VISAS :

Les visas touristiques qui sont délivrés, sont valides 6 mois après la date de délivrance (date apposée par le consulat sur le visa). Ceci signifie que le bénéficiaire peut se rendre au Népal avec ce visa dans les 6 mois qui suivent cette date. 

3/ DATE D’ENTREE ET DUREE DE SEJOUR SUR LE TERRITOIRE NEPALAIS :

Il convient de faire une demande de visa au Consulat en fonction de la durée du séjour au Népal. Il existe 3 types de visas touristiques : – Séjour de 1 jour à 15 jours – séjour de 16 jours à 30 jours – Séjour de 31 jours à 90 jours Pour les tarifs des visas, il convient de se reporter à la procédure de délivrance par correspondance (pièce jointe ci-dessous pouvant être téléchargée) Pour les prolongations de séjour il convient de se rendre au “Department of Immigration” (Maitighar / Kathmandu). 

4/ DOCUMENTS NECESSAIRES POUR LA DEMANDE DE VISAS TOURISTIQUES :

– La procédure pour l’obtenir par correspondance

– Le formulaire de demande de visa

– Des informations destinées aux trekkers 

Les visas peuvent aussi être délivrés directement dans les locaux de l’Ambassade du Népal, du lundi au vendredi de 10 heures à 13 heures. Un délai de 48 à 72 heures est nécessaire.

L’Ambassade du Népal ne délivre aucun visa par correspondance.

Mais Sur place, compter 25 $ pour le visa de 15 jours et 40 $ pour celui d’un mois (entrées multiples). Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans. Pour le payer, il y a un bureau de change à l’aéroport, au taux presque identique à celui qu’on trouve en ville.
Le visa peut être prolongé jusqu’à 5 mois. Pour obtenir une extension, rendez-vous à l’Immigration Office de Kathmandu ou de Pokhara. Faites toutes vos démarches par vous-même, refusez fermement toute aide que pourraient vous proposer (moyennant finance, bien sûr) certaines personnes pour que vous obteniez votre visa plus rapidement.
Le visa vous autorise à circuler partout où il y a des routes ou des pistes 

ARGENT 

* Argent :  Conversion : Pour simplifier, 1 €uro = 100 Rs. 

Au Népal, la pratique des pourboires est courante et il est préférable de les prendre en compte dans votre budget de voyage. Cela reste à votre appréciation et selon les qualités des services reçus. A titre indicatif, nous vous indiquons ici une fourchette de ce qui se pratique au Népal :

Restaurant : 5 – 10 % de l’addition.

Chauffeur (voiture privée uniquement) : 30 – 100 Rs.

Hôtels : à votre appréciation dans les urnes prévus à cet effet.

Porteur : 100 – 150 Rs / jour.

Guide : 70 – 150 -200 Rs / jour 

Ces chiffres vous paraîtront peut-être dérisoires, mais sont cohérents par rapport au niveau de vie du pays. Le salaire moyen au Népal est estimé entre 2500 et 4000 Rs / mois. 

A Kathmandu, il y a de multiples bureaux de change privés. Leurs taux de change sont un peu moins intéressants que dans les banques, mais ils sont ouverts tous les jours et leurs horaires d’ouvertures sont beaucoup plus larges.

Si vous avez une carte bancaire internationale, il est aussi possible de retirer de l’argent dans les nombreux distributeurs de billets automatiques de Kathmanduet Pokhara, dans la limite de 400 €uros / jour (attention aussi au plafond que votre banque vous autorise). 

Les entrées des principaux sites culturels de Kathmandu sont payantes. Par personne, il faut prévoir 100 Rs pour Bodnath, Swayambunath, Changu Narayan ; 250 Rs pour Pashupatinath, Durbar Square, Patan… L’accès à la ville de Bhaktapur est plus chère 750 Rs. 

SANTE 

LES VACCINS

Le Népal n’exige aucune vaccination à l’entrée de son territoire. Il est toutefois très fortement recommandé d’être à jour pour : le BCG,  la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche, les hépatites A et B et la fièvre typhoïde (vaccin combiné avec l’hépatite A : Tyavax). Pour ceux qui vont vivre au Népal pour une longue période sont instamment conseillés les vaccins contre les méningites A et C (en particulier pour les moins de 40 ans) et contre la rage.

Pour un séjour prolongé dans le Téraï pendant la mousson, il est aussi important de s’immuniser contre l’encéphalite japonaise (vaccin Ixiaro, deux doses à 4 semaines d’intervalle, 80 € la dose !).

LE PALUDISME

Le paludisme est une maladie parasitaire transmise par la femelle de certains moustiques, les anophèles. L’anophèle ne vivant pas en altitude, le paludisme n’est présent que dans la plaine du sud du Népal, le Téraï, le versant népalais de la plaine du Gange.

Même si le Népal est un pays très faiblement impaludé, il est indispensable de suivre un traitement antipaludique si vous comptez vous rendre dans les régions les plus reculées du Téraï népalais, près de la frontière indienne (mais peu de risques dans le Chitwan), entre mai et octobre (pas de problème pour le parc du Chitwan).

Toutefois,  Un certain nombre de précautions s’imposent : Les moustiques sévissent pendant la période de mousson, surtout dans la basse vallée (moins de 1 800 m d’altitude. Utilisez des répulsifs en vérifiant que ceux-ci sont véritablement efficaces (par exemple, les produits de la gamme Insect Ecran). S’enduire les parties découvertes du corps et dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide.
Les systèmes de plaquettes que l’on branche directement sur une prise de courant ne sont utiles que dans la vallée. Les mosquito coils que l’on fait brûler la nuit sont aussi très efficaces, mais ils ne doivent pas être utilisés dans de petites pièces closes.

BOISSONS

L’eau du robinet et des rivières n’est jamais potable, surtout à Kathmandu (c’est là qu’elle est la plus dangereuse). Il faut la filtrer (type Katadyn), la désinfecter chimiquement (Micropur®DCCNa) ou demander de l’eau bouillie (en népalais humaaleko paani).  Méfiance avec les légumes et les fruits qui ne s’épluchent pas, sauf s’ils sont cuits ou lavés abondamment avec de l’eau propre ou bouillie. Les dysenteries sont fréquentes au Népal.  Évitez les glaçons (sauf dans les endroits chic ou bars à l’occidentale), les amibes résistent bien au froid. On trouve un peu partout de l’eau en bouteille, minérale ou purifiée. Le prix de celle-ci peut varier du simple au quadruple, selon le lieu de vente (c’est dans les lodges de montagne isolés qu’elle est la plus chère, évidemment). Vérifier aussi l’intégrité de la capsule de protection, même si en général elle ne fait pas défaut.

Se méfier quelque peu des lassis (boissons à base de yaourt), surtout pendant la période de la mousson. Ils doivent être préparés dans de bonnes conditions d’hygiène et sans glaçons. 

LE MAL D’ALTITUDE : Voir dossier trekking 

PHARMACIE 

Vos médicaments habituels

* Anti-diarrhéique (type Lopéramide)

* Pansement intestinal (type Smecta)

* Pommade anti-inflammatoire

* Médicaments contre la douleur : paracétamol de préférence

* Pastilles purifiantes pour l’eau de boisson. Même si le goût n’est pas agréable, c’est mieux que

    d’acheter des bouteilles en plastique d’eau minérale, qui resteront dans les montagnes…

* Bande adhésive (type Elastoplast en 6 cm de largeur) efficace en prévention des ampoules…

* Jeu de pansements adhésifs + compresses désinfectantes

* Traitement pour rhume et maux de gorge

* Protection solaire (peau + lèvres)

* Crème fongique ou anti gale…. 

TOURISME 

Le sud du Népal, le Téraï, est une région ouverte à tous, on y trouve d’immenses réserves, chacune faisant plusieurs centaines de kilomètres carrés où les animaux les plus divers sont protégés. Le parc de Chitwan est le plus connu, mais plus à l’ouest la réserve de Bardiya (800 kilomètres carrés) est aussi extraordinaire car on peut y faire un trek en terrain plat, accompagné de guides ou descendre en canot la Karnali et y découvrir la nombreuse faune sauvage.

Dans ces réserves la faune y est très diverse, les tigres, les rhinocéros, les éléphants sauvages (Réserve de Bardiya), les crocodiles et les gavials ont fait la notoriété de ces réserves. Mais on peut aussi y découvrir de nombreuses variétés de singes, d’oiseaux, de cervidés, de serpents aussi…

 C’est aussi dans cette plaine, en terre népalaise, que l’on peut visiter le sanctuaire de Lumbini, lieu de naissance du prince Siddhartha Gautama, autrement dit le Bouddha. 

L’extrême Est du Népal, vers la frontière de l’Inde, n’est pas aujourd’hui connu des touristes. Pourtant, vers Ilam, Phidim, Fikkel, il est possible de découvrir les jardins de thé, car le Népal produit dans cette région de prestigieux thés orthodoxes. Point besoin d’être un sportif de haut niveau pour arpenter ces collines couvertes de camélias sinensis (l’arbuste produisant les feuilles de thé) tout en découvrant les hauts sommets tel le Kanchenjunga. Mais attention, pour visiter les fabriques de thé et déguster leurs produits, il faut y aller durant la période de récolte, entre la fin février et le début octobre. 

Si vous êtes en bonne condition physique, bien sûr le trek et ses vues sur les plus hauts sommets de la planète s’offrent à vous.

Des treks peuvent aussi être organisés en moyenne ou basse montagne, dans les régions de collines. Les vues seront différentes mais tout aussi fabuleuses. De plus, dans ces zones habitées, vous irez ainsi à la rencontre des populations et d’ethnies innombrables et ceci constitue un extraordinaire voyage. 

VISITER KATMANDOU

Le Durbar Square de Kathmandu, de Patan et de Bhaktapur (Bhadgaon) 

Le « Durbar Square » c’est « la place du palais », lorsque le Népal n’était pas encore unifié et que ces trois villes avaient chacune son Roi. A ces endroits riches d’histoire, de religion et de culture, s’élèvent aussi des temples innombrables dont le visiteur gardera un souvenir sa vie durant.Depuis quelques années la visite du Durbar square de Kathmandu et de celui de Patan (ville voisine de la capitale) et l’entrée dans la ville de Bhaktapur sont payantes. L’argent ainsi recolté, est destiné à l’entretien et à la restauration des multiples temples.

Cependant, munissez vous d’une photo d’identité car à Kathmandu comme à Patan et à Bhakpapur, vous pourrez vous faire délivrer un laisser passer pour la durée de votre séjour. Ainsi vous ne paierez qu’une seule fois et vous serez libre d’aller et venir sur ces lieux mythiques autant que vos envies de beauté vous y pousseront. 

RELIGIONS 

Le Népal est un pays de mélange. Pour des raisons historiques autant que géographiques, la religion largement majoritaire au Népal est l’Hindouisme, dans ses diverses facettes. Environ 87% de la population est recensée comme étant hindoue. Toutefois, le bouddhisme y est largement pratiqué pour représenter environ 8 à 9% de la population. Certaines ethnies, de par leurs origines tibétaines, proches ou lointaines, pratiquent le bouddhisme tantrique. D’autres ethnies, notamment les Sakya (Caste appartenant au groupe ethnique des Newar), pratiquent un bouddhisme beaucoup plus syncrétique avec l’hindouisme. Dans la vallée de Kathmandu ces deux grandes formes de bouddhismes ont une certaine prédilection pour certains lieux de culte, Bodnath pour les premiers, Swayambhunath pour les seconds. Mais ces lieux ne sont nullement cloisonnés, tous les pèlerins étant admis dans tous les lieux de cultes.

Le syncrétisme religieux est une constante en terre népalaise. Nous soulignerons que si le Bouddha est bien né au Népal au V° siècle avant l’ère chrétienne, l’hindouisme étant une religion très dynamique, il a intégré « l’illuminé » dans son panthéon pour en faire le 9ème avatar de Vishnu.

L’animisme est également présent au Népal, pratiqué par certaines ethnies, mais il est mal dénombré.

Enfin il existe une minorité de musulmans, de l’ordre de 3% de la population. 

CASTES ET GROUPES ETHNIQUES 

La population du Népal est constituée d’une kyrielle de castes et groupes ethniques.

Au Népal, le système des castes est fondamentalement ancré dans la religion hindoue. D’autre part, le système ethnique s’explique aussi par des mythes des origines qui s’excluent mutuellement, par un isolement historique de chaque groupe et par des interventions très occasionnelles de l’Etat pour tenter de les mêler. Selon le recensement de 1991 une écrasante majorité (68,36%) des castes est originaire des régions de collines. Les castes originaires du Téraï représentent seulement 31% et les castes de montagnes moins de 1%. De plus la plupart de la population originaire du Téraï ne vivent ni dans les régions de collines ni dans les montagnes, mais un cinquième des castes originaires des régions de collines vivent dans le Téraï.

LES FETES DU NEPAL 

CALENDRIER

BUDDHA JAYANTI : le 17 mai 2011

C’est l’anniversaire de la naissance du Bouddha. À Patan, Bodnath et plus encore à Swayambu, on expose des tangkhas et des mandalas rares, habituellement conservés à l’intérieur du monastère. On peut assister à des danses particulièrement colorées des lamas. 

JANAÏ PURNIMA : le 13 août 2011

C’est le festival dit « du cordon sacré ». Pendant la pleine lune, la foule se rend au temple de Kumbechwar à Patan. Pour les brahmanes et les personnages de haute caste, c’est le jour du changement du cordon sacré qu’ils portent en travers du torse. À Pashupati, les gens font bénir par les prêtres un petit cordonnet qu’ils se nouent au poignet. Il est considéré comme un porte-bonheur. Tous les étrangers présents sont invités à faire de même. 

GAI JATRA : du 13 au 14 août 2011

Il s’agit du festival des vaches, une sorte de fête des morts. Pour ceux qui ont perdu un proche adulte dans l’année, on érige une pyramide en bambou, recouvert de coton et avec la photo du défunt. Le tout est porté par la famille sur un brancard. Ceux qui ont perdu un enfant pendant l’année défilent, déguisés en vache dans les rues. Cette fête des morts revêt l’aspect d’un véritable carnaval, avec les personnalités politiques comme cible privilégiée. C’est merveilleux. À ne pas manquer. 

KRISHNASTAMI : le 21 août 2011

Krishnastami est l’anniversaire de la naissance de Krishna. Une visite à Patan est fortement recommandée ce jour-là. Autour du temple de la capitale, les femmes arborent leur plus beau sari rouge de cérémonie et apportent leur offrande. Elles chantent et dansent en l’honneur du dieu. 

Teej : le 31 août 2011 (date sous réserve)

La fête des femmes est l’occasion des retrouvailles entre les femmes de la famille et de faire la paix avec sa belle-mère !

L’apothéose se déroule à Pashupati. Y aller de préférence tôt le matin : chants et danses accompagnent le bain rituel. C’est vraiment magnifique. Attention toutefois, les hommes ne sont pas autorisés à participer à cette fête et doivent patienter en dehors de l’enceinte.

 INDRA JATRA et FETE DE LA KUMARI : le 11 septembre 2011 (Date sous réserves).

On célèbre la fin de la mousson en fêtant Indra, le dieu de la pluie. La mythologie hindoue raconte que ce dieu avait l’habitude de descendre sur terre pour y voler ses fleurs et ses légumes favoris. Les villageois, las de voir leurs récoltes constamment pillées, le capturèrent et l’attachèrent solidement. Ils ignoraient alors que c’était un dieu. On voit dans toutes les villes des représentations du dieu attaché à une croix rappelant cette légende. Pour cette occasion, de nombreuses danses masquées sont exécutées. Durbar Square à Kathmandou est transformé en théâtre.

Le 3e jour de la fête est le plus important : c’est là qu’on sort la kumari de sa maison. La kumari est une déesse vivante, l’incarnation de la déesse Taleju, enfermée dans une maison et qui n’apparaît que quelques fois par an, notamment lors de cette fête. Elle doit consacrer le roi en lui apposant la tikka sacrée sur le front. Très spectaculaire. 

DASAIN : La plus grande fête du Népal. Cette année, du 11 au 17 octobre 2011

Le Népal vit quinze jours de fête pendant Dasain, une célébration de la super déesse Durga, qui a anéanti les forces du mal. Pour les Hindous du Népal, Dasain est synonyme de retrouvailles en famille, de petits cadeaux et de cerfs-volants… (date sous réserve), suit un calendrier et une symbolique très précis. Prières et offrandes côtoient de sanglants sacrifices d’animaux : âmes sensibles s’abstenir. Durga,  divinité hindoue possède un certain charisme, puisqu’elle a été créée à partir de la puissance conjuguée de trente dieux du panthéon hindou. Ce distingué aréopage avait beaucoup de mal à repousser les assauts du démon Mahisahur, qui avait pris la forme d’un buffle d’eau. Ils conjuguèrent leurs forces, et c’est ainsi que Durga vit le jour. On raconte que la super déesse mit dix jours à abattre le monstrueux Mahisahur et à asseoir la suprématie du bien sur terre. Aujourd’hui, Dasain, qui a lieu après les récoltes et dans la deuxième partie du mois lunaire d’Ashwin, célèbre la victoire de Durga sur le mal, autant dire la vie.

Pour préparer Dasain, les Népalais nettoient à fond et décorent somptueusement leur demeure, car il s’agit d’accueillir la déesse qui va offrir sa bénédiction au foyer… mais aussi la famille, car c’est le temps des grandes retrouvailles et des cadeaux. Les marchés regorgent de nouveaux vêtements, de nourritures et d’objets pouvant servir d’offrandes aux dieux.
Les neuf premiers jours de Dasain sont appelés Nawa Ratri. C’est la période d’hommage au combat de Durga, la matrice féminine d’où tout être tire son énergie. Les Népalais prient, dans les temples ou à domicile, le kalash, une sorte de pot rempli d’eau bénite et couvert de fumier où sont plantées des graines. Le kalash est placé, à l’abri du soleil, dans un récipient rectangulaire rempli de sable, lui aussi semé de graines. Chaque jour, un brahmane bénit le kalash. Au bout de six jours environ, de l’herbe jaune s’élève de la jarre, la jamara, considérée comme un bienfait de Durga. Au septième jour, appelé fulpati, le kalash royal est promené à travers la vallée de Katmandou lors d’une parade flamboyante qui attire des centaines de milliers de personnes.

C’est au huitième jour que les festivités culminent en prenant un tour plutôt… sanguinolent. Âmes sensibles s’abstenir. Lors de Maha Asthami, des animaux sont sacrifiés à la déesse dans des temples, des campements militaires et des fermes à la nuit tombée. Des centaines de chèvres, de moutons et de buffles sont alors « offerts » à Durga, tandis que les Népalais festoient en mangeant beaucoup de viande. À Katmandou, les sacrifices ont lieu dans la cour de l’ancien palais royal Hanuman Dhoka où il y a foule !
Le lendemain, jour de Navami, des buffles noirs sont à nouveau occis dans les temples. Les dieux ainsi rassasiés d’hémoglobine n’ont plus besoin, paraît-il, de provoquer des accidents. À Katmandou, prières et sacrifices se déroulent au temple de Taleju, exceptionnellement ouvert au public. Les étrangers, touristes et diplomates, peuvent ainsi assister à la cérémonie. Si le cœur vous en dit. Le neuvième jour est également consacré au dieu de la créativité : les usines, les machines, les instruments de toutes sortes et même les armes sont bénis avec le sang des animaux tués !

Enfin arrive le dixième jour, Dashami, quand Durga a terrassé le démon. Les familles se réunissent pour faire la fête pendant cinq jours, jusqu’à la prochaine pleine lune. Les anciens offrent aux plus jeunes l’herbe de la jamara et du tika (mélange de riz, de yogourt et de poudre rouge), voire de l’argent. À Katmandou, des milliers de Népalais et des touristes attendent à l’extérieur du palais royal pour recevoir du monarque la bénédiction et le tika.
En dehors du rituel, Dasain est surtout une période de retrouvailles familiales et d’intense activité commerciale. Ainsi, les femmes achètent de nouveaux ustensiles et plats pour les festins. Il est coutume de renouveler sa garde-robe et, dans de nombreux villages, c’est l’unique occasion de l’année pour le faire. Rien n’est trop beau pour la déesse Durga. Ni trop bon, d’ailleurs… La bouffe (viande, riz, légumes, chapati, galettes…), l’alcool et la bonne humeur sont incontestablement de mise pendant cette fête de la vie. On joue beaucoup aux cartes en pariant pas mal d’argent jusqu’à très tard dans la nuit. Des balançoires sont accrochées aux mâts de bambou sur les places des villages.

Et puis, il y a ces merveilleux cerfs-volants qui emplissent le ciel pendant quinze jours. De toutes les terrasses, petits et grands se livrent à des combats aériens. Une partie de la ligne des cerfs-volants est enduite de glu et de verre pilé. Le jeu consiste à découper, après de savantes acrobaties, la ligne de l’adversaire. Le cerf-volant tombé à terre est alors récupéré par les enfants.
Tout le Népal, pendant les fêtes de Dasain, est donc en ébullition. Les gens voyagent pour rendre visite à leurs proches, les demeures et les villes sont embellies, tandis que, à cette époque de l’année, le pays et ses vertes vallées sont souvent inondés de soleil. Un signe que le Népal a bien été béni par Durga, cette déesse de la vertu, de la puissance et de l’opulence. 

TIHAR ou DIPAWALI : « La fête des lumières » Cette année, du 26 au 28 octobre 2011.

Tihar marque la nouvelle année pour les Newars. On honore les corbeaux, les chiens, les vaches, les taureaux… et aussi les frères, en leur mettant des colliers de fleurs. On célèbre aussi la déesse Laxmi, la déesse de la fortune. C’est la fête pour tout le monde, et les gamins sont bien décidés à vous le faire savoir en vous bombardant de pétards. Les Occidentaux deviennent des cibles privilégiées.
Une célébration spécifique est observée à Bhaktapur, avec des processions d’enfants, le matin et le soir, portant des lampes à huile à la main, sur les épaules et la tête, le tout accompagné de musiciens. Un spectacle de toute beauté.

Le dernier soir, les habitants, souvent les plus anciens, réalisent des « tableaux » faits de différentes graines en face de chaque temple et autel, et dont ils sont souvent la réplique parfaite. Un peu plus tard vient l’apothéose avec l’allumage de milliers de lampes à huile à travers la ville. Des bougies sont allumées à l’intérieur comme à l’extérieur des maisons, et des feux d’artifice illuminent le ciel. Pendant cinq jours, on écoute de la musique, on s’offre des cadeaux et on savoure sucreries et plats traditionnels, dans une atmosphère effervescente…
FETE NATIONALE DU NEPAL : le 19 février 2012

Elle célèbre l’avènement de la démocratie à la suite de la révolution de 1951 et le renversement du régime dynastique de Râna. Parades, défilés, flonflons et feu d’artifice sont les principales animations de la soirée. 

SHIVA RATRI : le 20 février 2012

La fête sacrée de la nuit de Shiva honore le dieu Shiva. À cette occasion, on observe une concentration exceptionnelle de sadhus, mendiants aux cheveux longs venus pour honorer le dieu Shiva. Très spectaculaire à Pashupatinath. 

LES ARMOIRIES DU NEPAL 

Depuis le 30 décembre 2006, le Népal s’est doté de nouvelles armoiries.

Le drapeau du Népal,

Une guirlande de rhododendrons, la fleur nationale  du Népal,

Le Mont Everest,

Les vertes collines qui symbolisent les régions de collines,

La silhouette blanche du Népal,

La poignée de mains entre une femme et un homme qui représente l’égalité des sexes,

La couleur jaune qui représente la région fertile du Téraï, 

Enfin l’inscription en sanscrit de la devise nationale :

« La mère et la patrie sont plus grandes que le paradis ».

L’animal emblème du Népal : Le lophophore resplendissant 

 QUE BOIRE AU NEPAL 

ON PEUT GOUTER AU TCHANG (ou thomba),

Cette bière tibétaine au goût de cidre fermier. C’est une boisson produite par la fermentation de grains d’orge. Assez peu alcoolisée, elle fait vite tourner la tête si l’on y revient. Sinon, il y a la bière classique (Everest, San Miguel, Tuborg, toutes produites localement), peu chère et servie généralement dans des bouteilles de 0,65 litre. 

Le rakshi est l’alcool de riz népalais. 

LE THE

Vers 1873, le colonel Gajraj Singh Thapa, gendre du célèbre Premier Ministre Jung Bahadur Rana, était en voyage vers Darjeeling. Il fut impressionné à la vue des jeunes plants de thé et par cette agréable boisson qu’on lui offrait partout où il allait. Il décida alors de cultiver les théiers dans la ville de Ilam.

Gajraj Singh Thapa était le gouverneur général de l’Est du Népal. Son beau père lui avait attribué le district entier sous la forme d’un « birta » (une terre libre de location). Bientôt le colonel fit mettre en œuvre deux plantations : Ilam et Soktim Tea Estate de 52 hectares chacune et commença ainsi l’industrie du thé népalais. La première production de thé népalais fut donc un thé orthodoxe des collines. L’industrie du thé au Népal était à cette époque du domaine du gouvernement et ce jusque vers le début des années 90. 

En 1985 le gouvernement déclara les cinq districts de l’Est du Népal, Jhapa, Ilam, Panchtar, Terhathum et Dhankuta « Tea Zone » (Région du thé). A l’exception de Jhapa, tous ces districts étaient situés dans les collines. Après la libéralisation de l’économie le secteur privé commença à investir dans l’industrie du thé. Entre 1985 et 1999 l’essentiel du développement consista en la création de trois nouvelles zones de plantations et de sept nouvelles fabriques. Plus tard, en 1997, le gouvernement de sa majesté du Népal décida de privatiser le secteur public des plantations et des fabriques.

Toutes ces années l’industrie du thé au Népal a cru progressivement. En 1920 il y avait seulement deux plantations qui occupaient une surface de 120 hectares. Aujourd’hui les jardins de thé couvrent une surface de 16 000 hectares environ. La production a aussi fortement augmenté d’un peu plus de 2 tonnes en 1920 à 140 000 tonnes environ aujourd’hui. Cette industrie emploie aujourd’hui environ 25 000 personnes. 

Les zones de plantation sont localisées dans quatre districts de l’Est du Népal, Ilam, Terathum, Dhankuta et Panchtar. La plupart des théiers sont des hybrides de la variété chinoise « camelia sinensis ». Les jardins de thé sont situés à une altitude qui varie entre 1000 et 2000 mètres au dessus du niveau de la mer et produisent l’un des thés les plus exquis du monde. 

Les conditions climatiques des collines sont parfaitement appropriées pour produire du thé orthodoxe, tandis la plaine du Téraï produit uniquement du thé CTC (Crush-Tear-Curl).

Depuis quelques années, certains producteurs de thé népalais ont relevé le défi de la production de l’ « Organic Tea » (Le Thé « bio »). Les précurseurs en la matière sont les producteurs du Kanchenjunga Tea Estate, autour de Phidim et Panchtar qui produisent exclusivement du thé orthodoxe. 

LA  PREPARATION DU THE


Nous ne rentrerons pas dans ce débat hautement sensible mais nous rappellerons quelques règles simples pour apprécier les grands thés noirs de l’Est du Népal.

 Le choix de l’eau 

Il convient de choisir une eau peu minéralisée, ne comportant pas de chlore, qui est la plus neutre possible.

La température de l’eau

Il faut verser l’eau sur les feuilles de thé lorsque qu’elle est juste frémissante.

Le choix de la théière

Il est utile de prendre une théière qui conserve bien la chaleur de l’eau.

La quantité de thé

Avec les thés noirs du Népal, très aromatiques, il faut mettre à peine 2 grammes de thé par tasse. Ceci correspond environ à une cuillère à café à peine bombée par tasse.

La durée d’infusion.

Elle varie de 3 à 5 minutes (pas plus) selon la force souhaitée du breuvage, en remuant une à deux fois les feuilles dans l’eau chaude. Une durée supérieure produit un thé trop tannique.

Le thé et le sucre

Au Népal, les connaisseurs de thé disent : “Tea or Sugar ?” En effet le sucre altère les saveurs du thé et il est préférable de boire les grands thés du Népal, sans sucre. 

CLIMAT 

Le climat du Népal permet des séjours en toute saison. Mais pour voir les montagnes et s’y balader à pied, il faut impérativement y aller entre octobre et avril, période sèche et ensoleillée ! Les meilleurs mois sont en fait octobre et novembre (l’automne), lorsque le ciel est particulièrement bien dégagé et que les températures sont encore clémentes. De plus, comme la saison des pluies vient d’avoir lieu, les pâturages sont bien verts.

 Viennent ensuite mars et avril (le printemps). Là, les rhododendrons sont en fleur et le soleil toujours bien présent. De décembre à février, c’est l’hiver et il peut faire très froid. Du coup, à cause de la neige, certains cols sont fermés, de même que la plupart des lodges en altitude. Le reste de l’année, enfin, de juin à septembre surtout (mai n’est pas encore très pluvieux mais déjà assez nuageux), c’est la mousson, qui coiffe en permanence les sommets de nuages et amène des pluies fortes et violentes, particulièrement en juillet et août, sans compter les milliards de sangsues.

Tous les climats sont présents au Népal et changent avec l’altitude : tropical dans la jungle du Téraï, tempéré dans les vallées et polaire en haute montagne. En altitude, prévoir toujours un pull pour les soirées et un bon sac de couchage pour la nuit, même en été. 

SAVOIR-VIVRE ET COUTUMES 

– Se déchausser avant d’entrer dans tous les monuments religieux et dans les maisons, en prenant soin de placer ses chaussures semelles sur la terre.
– Ne jamais pénétrer dans une cuisine.
– Contourner les stûpas dans le sens des aiguilles d’une montre.
– Le feu est sacré, évitez d’y jeter vos détritus.
– Ne pas manger dans l’assiette ni boire dans le verre d’autrui, considéré comme jutho, c’est-à-dire rituellement pollué. Dans le cas d’une bouteille commune, boire « à la régalade » et non directement à la bouteille.
– Si vous décidez de suivre la coutume locale en mangeant le plat national (dal bath) avec la main, utilisez la droite.
– Il est discourtois de désigner quelqu’un ou même une statue du doigt.
– Lorsque vous vous asseyez, évitez d’étendre vos jambes et de diriger vos pieds vers quelqu’un (entraînez-vous avant de partir en apprenant à vous asseoir en tailleur).
– Le « merci » n’existe pas au Népal. Par ailleurs, si vous offrez un cadeau, il ne sera jamais ouvert devant vous, cela pour vous éviter une déception si ce cadeau ne plaît pas. Lors d’un mariage, tous les présents offerts sont mis en commun, pour éviter d’exposer les disparités du budget de chacun.
– Les hommes peuvent se déplacer en short et tee-shirt, mais jamais torse nu. Les routardes éviteront les tenues provocantes et les shorts.
– Les démonstrations d’affection en public, pour un couple par exemple, ne sont pas de mise au Népal.
– Les Népalais sont très curieux et posent plein de questions.
– Au Népal, comme en Inde, un hochement de tête de gauche à droite (ou le contraire) signifie « oui, d’accord ».
– Comme un peu partout en Asie, l’habitude est de se lever tôt et de se coucher tôt ; même dans la grouillante Kathmandu les soirées sont très calmes et les grasses matinées inconcevables…
– Enfin, une habitude : le crachement bruyant. 

Téléphone et Internet 

– On obtient les renseignements en composant le 197 (attention, ce numéro est très souvent occupé, insistez !)
– Pas de possibilité d’appeler en PCV, mais le système du callback (le correspondant rappelle le centre téléphonique) fonctionne presque partout.
De la France vers le Népal : composez le 00, puis le 977 suivi de l’indicatif de la ville (sans le 0) et enfin le numéro du correspondant.
Du Népal vers la France : composez le 00, puis le 33 suivi du numéro (à 9 chiffres, sans le 0 initial) du correspondant.
– Pour la Suisse, faites le 00-41 ; pour la Belgique, le 00-32. Dans les deux cas, le code est suivi du numéro du correspondant sans le 0 initial.

Appels intra-urbains : dans une même ville, ne composez que le numéro du correspondant, sans l’indicatif.
Appels interurbains : composez l’indicatif de la ville suivi du numéro du correspondant.

Le téléphone fonctionne très bien, le Népal disposant de liaisons satellite. Il existe un peu partout dans le pays des échoppes de téléphone-fax (avec parfois aussi quelques ordinateurs reliés à Internet). Celles indiquant ISD assurent les communications internationales (STD pour les liaisons locales). Certaines proposent des réductions le samedi ou le dimanche.
Aujourd’hui, la formule la plus économique consiste à communiquer par Netphone, téléphone par Internet, ou par Skype, que de nombreuses boutiques Internet à Kathmandu et Pokhara proposent, moyennant ou non un supplément.  

QUELQUES MOTS NEPALIS 

Namasté :

Tik cha :

Ramro

Shuba ratri

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